Je vais commencer par préfacer ce petit programme en précisant qu’il couvre principalement Tokyo et Kyoto avec une virée à Nara, Hakone et une autre à Kamakura, que c’est celui que j’ai utilisé quand ma famille est venue me voir, ce n’est évidemment pas un programme exhaustif et il est adaptable à ce qui vous intéresse. Ensuite, comme c’était fin mars, on a pas mal visé les spots à Sakura en donnant une place relativement réduite au shopping, tout en privilégiant la marche plutôt que le train dans la mesure du possible puisque je trouve que généralement la marche permet un peu plus de découvrir la ville, et il faut avouer que fin mars les trains sont généralement bondés de touristes qui vont souvent aux même endroits que nous. Malheureusement ma famille n’a pu passer que 10 jours au Japon et c’est donc cet itinéraire que nous avons suivi.
Jour 1 (Meiji-jingu, Harajuku et Shibuya)
Le jour 1 commence en début d’après-midi, ma famille étant arrivée le matin au Japon, le temps de poser les valises et on étaient partis. Quoi de mieux pour se plonger directement dans l’ambiance que le combo Meiji-jingu/Harajuku en passant rapidement par Shibuya.
Ma famille n’étant pas très shopping on a rapidement passé par la rue commerçante d’Harajuku, s’arrêtant juste deux ou trois fois pour admirer les boutiques toutes plus délirantes (ou pas) les unes que les autres, pour se diriger vers Meiji Jingu.
Que dire sur Meiji-jingu si ce n’est que c’est impressionnant, on ne penserait jamais être en plein milieu d’une des plus grandes villes du monde.
Depuis Meiji-jingu on a fait la petite marche qui nous mène directement à Shibuya et à son croisement. On fait quelques petites photos et je ramène la famille à l’hôtel pour une nuit bien méritée.
Jour 2 (Tsukiji, Ginza, Zozoji, Tour de Tokyo)
Comme je suis gentille je laisse la petite famille dormir et on se met en route vers Tsukiji au milieu de la matinée. Quand il s’agit de nourriture par contre ma famille commence à faire du shopping donc ça a pris un peu plus de temps qu’à Harajuku. Même si le marché aux poissons n’existe plus, l’ambiance du marché extérieur reste intact.
Depuis Tsukiji Ginza n’est qu’à quelques minutes de marche, on se dirige donc vers le quartier, on admire lesbâtiments, surtout le Tokyo International Forum, et la famille se déclare satisfaite d’avoir vu l’endroit le plus cher de Tokyo. On change donc de quartier et on se dirige vers la tour de Tokyo.
Aux pieds de la tour, on trouve le Zozoji, on ne présente plus la scène du temple avec la tour de Tokyo qui se dresse à l’arrière. Le temple en lui-même n’a pas l’air grand mais pourtant, on peut y passer du temps si on en a envie. Les environs sont plutôt jolis, il est aussi connu pour sa série de statues et un musée consacré à la famille Tokugawa.
Quant à la tour de Tokyo, j’ai tendance à préféré admirer les tours de loin ou alors de juste en dessous. C’est pas forcément l’observatoire que je recommanderais en premier mais si le coeur vous en dit, n’hésitez pas. Il y a pas mal de boutiques et de restaurants dedans, si vous êtes pris d’envie de shopping.
Jour 3 (Ueno, Yanaka et Akihabara)
On a eu de la chance (enfin c’était prévu pour) mais ma famille a pu venir juste pour pouvoir profiter de la floraison des sakura. Le parc d’Ueno, toujours bondé, était donc un incontournable de ces 10 jours. En fonction de votre tolérance à la foule, la visite peut se faire plus ou moins rapidement. La plupart des gens se massent au même endroit pour pique niquer et marcher sous les cerisiers, il suffit d’aller un peu à l’écart pour pouvoir en profiter un peu plus, même s’il y a aura toujours beaucoup de gens.
On a continuer notre marche vers le cimetière de Yanaka pour (encore) admirer la floraison des cerisiers. Même s’il y a du monde, après Ueno ça fait du bien. C’est pas forcément un quartier incontournable mais l’ambiance est un peu moins moderne que dans d’autres endroits et on y voit un peu plus le ciel, sans compter que tomber sur des temples au détour d’un coin de rue ça fait toujours plaisir.
On a terminé la journée par Akihabara pour faire un peu de shopping sur le thème des jeux-vidéos. C’est pas forcément mon quartier préféré non plus et pas exactement ce que je considérerais comme un incontournable sauf pour les amateurs de jeux vidéos/anime/pop culture. Et je dois avouer que le COVID a eu un effet assez dévastateur sur le quartier.
Jour 4 Nuit à Nara
Ce matin-là on se réveille et on prend le train pour se diriger vers le Kansai, Nara et Uji.
On a commencé notre matinée par Uji et son Byodoin. On a aussi profiter d’être dans une ville connue pour son thé pour faire goûter le matcha à toute la famille. Pas forcément un grand succès mais goûter c’est important, surtout quand on a, comme moi, une mère totalement réfractaire au changement.
On prend le train pour Nara où on se ballade dans les temples, évidemment au Todaiji ainsi qu’en pensant au Kôfukuji, et saluons les cerfs en espérant ne pas nous faire voler notre pique nique. On finit la journée au Byakugôji pour admirer le soleil couchant sur la ville. C’est un temple un peu à l’écart de la ville en plein milieu d’un quartier d’habitation, ça monte, mais c’est vraiment un endroit que j’affectionne beaucoup.
Jour 5 Nuit à Kyoto
Le lendemain on reprend le train, cette fois pour Kyoto, enfin.
Honnêtement je sais pas trop par quoi commencer. Kyoto mérite qu’on s’y attarde beaucoup plus que quelques jours et cette fois comme j’étais avec ma famille j’ai pas vraiment eu le choix que de me concentrer sur les spots les plus connus. On est donc passé par les classiques Arashiyama, Ryoanji (le temple avec le jardin de pierres), le Pavillon d’or, le chemin du retour à l’hôtel passait par Gion donc on y a fait un tour aussi et on a profité de la floraison des cerisiers pour aller admirer le parc Maruyama de nuit.
Jour 6 (Kyoto, retour à Tokyo et nuit à Tokyo)
Déjà le deuxième (et dernier) jour à Kyoto. A chaque fois que j’y vais je suis frustrée de pas pouvoir y rester plus longtemps mais passons.
Le jour là on a commencé fort avec le Fushimi Inari, on a fait un tour au Sanjusangendo, on est passé par le Kyomizu dera et sa fameuse colline (qu’on a heureusement descendue). On a mangé notre repas de midi au parc Maruyama, sous les cerisiers et y avait de la place, on a pas pu resister. L’après-midi a été assez courte puisqu’on devait rentrer à Tokyo et on a juste fait une petite marche tranquille pour remonter le plan incliné puisque, je le répète, les cerisiers étaient en fleurs, c’est probablement nettement moins intéressant sans les fleurs, surtout en hiver.
Jour 7 (nuit à Hakone)
On est motivés, on se lève et on part à Hakone !
Comme pour Kyoto parler d’Hakone c’est assez difficile, y a relativement pas mal de choses à faire mais l’objectif ici c’était de voir le Mont Fuji. Pari réussi. C’es pas toujours simple de l’apercevoir donc je suis contente quand on y arrive sans problèmes.
On a continué par une découverte du Hakone Jinja et fait un petit tour à Owakudani parce que ma mère voulait voir un volcan. Elle a été un peu déçue, eh oui, tous les volcans ne crachent pas du feu. Cela dit c’était la première fois que ma famille voyait un volcan de près donc c’est pas totalement une expérience ratée.
Là encore on a écourtée la journée pour la bonne raison que la nuit là c’était la nuit en ryokan et qu’on profite encore mieux d’un ryokan quand on arrive tôt.
Jour 8 (Nuit à Tokyo, Asakusa et Sky Tree)
Journée plutôt calme après la folies des jours précédents et on est restés pas trop loin de mon quartier. Par chance, c’est un quartier avec plein de jolis coins.
On a commencé la matinée par une petite visite à Asakusa, son Sensoji, la rue Nakamise, le tour classique de la ville quoi. On a continué par le parc Sumida (qui honnêtement ne vaut vraiment le coup u’en période de floraison des cerisiers, sinon c’est un peu triste). On s’est rapidement pris un sandwich dans une boulangerie pas loin pour un repas un peu en retard sous les cerisiers et on s’est dirigés vers la Sky Tree. Par chance on avait un temps magnifique, pas de Mont Fuji pour nous mais une belle vue sur toute la ville. A force de courir partout on était un peu fatigués, j’ai laissé la famille à l’hôtel pour une sieste et on s’est retrouvés le soir pour des yakitori.
Jour 9 (Kamakura, nuit à Tokyo)
Un des jours peut-être les plus chargés de la semaine. Pour être honnête je ne suis plus tout à faire sure de là où on a commencé la journée, probablement le sanctuaire Tsurugaoka Hachimangu, un classique de la ville et son sanctuaire le plus important.
On a également pas pu passer à côté du célèbre Daibutsu, un autre incontournable de la ville, pas forcément le sanctuaire le plus intéressant, il est pas très grand et y a pas grand chose à part l’énorme Buddha qui prend toute la place.
Après avoir fait les classiques on s’est rendus un peu à l’écart de l’agitation de la ville vers le sanctuaire Enkakuji et sa forêt de bambous pour son calme et sa dégustation de thé en regardant les bambous se balancer au vent. Le chemin du retour s’est fait à pieds en passant par le sanctuaire Tenjin et une magnifique (et peu connue) allée bordées de cerisiers.
Et on a finit la journée par une petite promenade sur la plage de Yuigahama avant de doucement rentrer vers Tokyo.
Jour 10 (Shinjuku, Odaiba et nuit à Tokyo)
On arrive enfin au dernier jour et j’y ai casé les derniers quartiers que ma famille voulait voir ainsi qu’une surprise.
On a commencé la journée par Shinjuku, j’ai pas une affection particulière pour le quartier et je crois que ça s’est vu, on est monté en haut de la mairie, fait le tour des curiosités architecturales comme le Godzilla de l’hôtel Gracery ou la Cocoon Tower et on est partis pour Odaiba où là encore on a admirer les curiosités architecturales, notamment le Gundam, et fait les dernières courses de souvenirs.
Pour finir le voyage en beauté, on a emmené la famille manger des monjas sur un bateau qui nous a emmené dans la baie de Tokyo avec vue sur Odaiba (oui encore) et sur le Rainbow Bridge.
Le lendemain matin se concluait 10 jours assez fatigants (surtout pour moi) et j’ai accompagné ma famille à l’aéroport pour leur dire au revoir. Quiconque connaît ma mère se doutera que forcément il fallait qu’il lui arrive quelque chose, apparemment elle avait oublié que l’alcool était un liquide et s’est donc fait confisqués les bouteilles qu’elle voulait rapporter dans son bagage à main. Donc n’oubliez pas, l’alcool c’est du liquide, ça se met en soute et pas en cabine.